Édition 2023 Qualité de l’air

Poursuite de l’amélioration de la qualité de l’air mais des lignes directrices de l’OMS dépassées pour les concentrations

La tendance à la baisse des traceurs de la pollution atmosphérique observée ces dernières décennies est attribuée à la réduction des émissions dans les grands secteurs d’activité humaine. Elle est le fruit de l’évolution de la réglementation et des plans & programmes déployés dans les territoires.

Les seuils réglementaires fixés par l’Union Européenne pour le dioxyde de soufre SO2, les particules fines PM10 et PM2.5, le benzène, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux sont respectés en 2022. En revanche, plus de 5 000 personnes restent toujours exposées à des dépassements des valeurs règlementaires pour le dioxyde d’azote NO2 en Région Sud. 

Néanmoins, les lignes directrices de l’OMS ainsi que les futures valeurs réglementaires potentielles à respecter en 2030 (seuils encore en cours de discussion à l’échelle Européenne) pour le dioxyde d’azote et les particules fines sont dépassées sur de larges portions du territoire. En 2022, 71% de la population régionale est exposée au dépassement de la ligne directrice de l’OMS pour le dioxyde d’azote et le pourcentage atteint 92% pour les particules fines PM10 et 100% pour les particules fines PM2.5.

Source : AtmoSud

ÉMISSIONS 2021
NOx | 67,8 kt PM2.5 | 14,8 kt

Évolution des émissions de polluants depuis 10 ans

Source : AtmoSud

Objectifs régionaux émissions

Évolution 2012 – 2021 -23% +11%
Objectif 2012 – 2023 -54% -40%
Objectif 2012 – 2030 -58% -55%

INTERVENANT(S) | PARTENAIRE(S)

EN DÉTAIL

Évolution des concentrations de polluants réglementés par rapport à l’année de référence 2000 (base 100)

Source : AtmoSud

Après la chute des niveaux observés en 2020, année atypique par les mesures prises lors de la pandémie, une légère hausse apparait en 2021 et 2022 sans toutefois retrouver les niveaux de 2019. L’année 2022 poursuit donc la tendance à la baisse entamée depuis de nombreuses années pour la plupart des polluants, exception faite de l’ozone. Ce dernier augmente car des polluants consommateurs d’ozone diminuent dans les villes, et que les niveaux à l’échelle mondiale continuent d’augmenter. Cette hausse n’empêche pas la pollution oxydante de diminuer en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La diminution générale est notamment attribuée à la baisse des émissions de polluants.

ICAIR, le nouvel indice de l’air

ICAIR est le premier indice à prendre en compte le cumul des polluants à l’échelle horaire.
Cet indice somme quatre polluants réglementés (NO2, O3, PM2.5, PM10) à la résolution spatiale de 25 mètres sur toute la région (modélisation HD avec assimilation des mesures) ; et intègre les données des observations citoyennes. Il évalue l’exposition multiple de chacun à la pollution, permet d’adapter ses activités quotidiennes et d’inciter à l’action.

 

 

 

 

 

 

 

Il est disponible en deux versions. L’évolution d’ICAIRh au cours de la journée en cours est disponible en page d’accueil du site atmosud.org

ICAIRh, comment ça marche ?

Signal’Air : un outil gratuit pour signaler les nuisances sur internet et application mobile

Objectifs :

  • Recueillir les signalements effectués par la population à propos de nuisances en région Sud : odeur, bruit, pollen, nuisances visuelles…
  • Mise en évidence de situations dégradées et caractérisation selon l’emprise géographique, la fréquence d’apparition, l’intensité des nuisances, les éventuels symptômes associés et les sources possibles.

>> Tous les signalements collectés sont géolocalisés et stockés dans une base de données. Ces informations sont publiques et accessibles à tous. Ils peuvent être diffusés auprès d’un réseau d’acteurs spécifiques, partenaires d’AtmoSud (associations, exploitants, collectivités, services de l’État…).

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Projet Capt’Air Citoyen

L’objectif est de structurer un réseau régional de citoyens mobilisés sur les enjeux air, en partenariat avec FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et AtmoSud.

Objectifs :

  • Compléter la surveillance de référence d’AtmoSud : acquérir des données complémentaires localisées à fine échelle temporelle et géographique
  • Sensibiliser et faire monter en compétence les acteurs dans le domaine de l’air
  • Mieux cibler les leviers d’action locaux
  • Engager un travail collaboratif et impulser un changement de comportement en extérieur et en intérieur

>> 30 capteurs sont mis à disposition par département (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône et Var)

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